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suicidez-vous le monde est mort

9 février 2012

en perdition en déséquilibre tout le temps

 

 

 

en perdition en déséquilibre tout le temps j’essaie de me suivre partout où elle va j’étais animateur pour enfant sur la digue je dis ça parce ce que j’aime bien les femmes cougars le sérieux contre temps un lointain oncle l’encre et les ballets qu’on étale au pinceau dans des fentes zénithales c'est rentré très très loin dans la machine et puis c’est tellement beau la colère ce qui différent à nos yeux comme l’apparition d’une image dans l’eau c’est toujours magique je me souviens du plan à la fin du film ou jean pierre léaud court sur la plage avec un petit chapeau sur la poitrine une chemise d’homme le regard que nous suivons nous vivons toujours les mêmes histoires des voyages en voiture avec elle en veux-tu en voilà quand on était petit on était piégé sous une avalanche de un mètre pendant trente-cinq minutes pourquoi ne pas mourir en Afghanistan on décide un jour de regarder l’autre très longtemps dans les yeux plus personne ne bouge qu’est-ce que j’aimerais ne pas être un homme mais un plan fixe sur la plage qui coule pendant des heures la nouvelle vague c'est moi qui cour dans le vide c’est un peu étrange ce morceau d’aventure dans l’histoire c’est un peu difficile en ce moment pour moi de traverser toutes mes photos de vous décrire une couleur avant l'autre c’est un moment qu'on vient de perdre ensemble et qui vient de mourir là le couple amoureux qui plait à tout le monde c’est très étrange un œil de mouche le lointain qu'on peut serrer dans ses bras un livre sur laetitia casta toute la beautée du monde en noir en blanc je peux très bien imaginer qu’il y a une sorte de complicité très brève à tout ça des symboles un système ambulatoire des coursives des petits mouvements de front sur le côté de l’ombre et des fragments de corps le lieu est un mélange de rêve et d’images dans la tête qui tournent à 190 degrés je n’avais pas à porter de la lumière pour être trois dans le livre toujours un papillon sur mon épaule qui s’impose à moi c’est un mystère et c’est assez curieux un architecte une femme connue et belle morte à 27 ans les trois c l'ombre de la discorde une mère à la bouteille elle me blessait quand j'approchais ma peau des hommes à la surface en équilibre prête à tomber se rendre je suis très ému d’apprendre la langue des assassins pour intégrer mon histoire dans la vôtre un silence absolu perdu dans la forêt j’ai pleuré quand je l’ai lu en temps réel l'actrice qui conduit toute seule la nuit pour aller rejoindre son grand amour mais hélas ce n’est plus possible parce qu'il neige depuis 3 jours on recommencera demain la dernière prise quels sont les repères que je n’ai plus le futur mari et ceatera il y a deux générations à la cave qui me sépare de moi on est chez lui on est à jérusalem est j’ai appris l’hébreux pendant les premiers essais j'ai un élan naturel vers agate en bas des reins je n'arrive pas étendre mon bras cette conversation qu'on avait de part et d’autre du mur je l'ai faite alors que tu avais 8 ans est-ce que je suis vraiment vivant ou pas à la perfection je m'abandonne j’ai des phobies mais je ne vous dévoilerais rien c’est personnel et antinomique je suis juif arabo musulman chrétien blanc français chien mis là entier dans le feu qui est clairement rattaché à mon enfance comme un de ces livres à vous dans les mains qui est beaucoup trop grand pour moi qui me blesse et me donne l'envie de me tuer avant l’autre les yeux fermés pour oublier ce qui s’est passé après j’avais dessiné l’absence de la mémoire la courbe plane le sang de la colombe le grand mur absorbé par l'eau l'image qu'il faut détruire avec les dents qui manquent sur le dessus il faut qu’elle tombe à l’intérieur de moi c’est pas facile d'enjamber les corps secs j’ai la mélancolie comme passion dans la tête une symétrie presque parfaite de plus en plus fouillée une peau qui cour les rues ça va pas je m'exerce dans des grands virages je n’arriverais jamais à supporter personne les fils de qui chantent et qui font du cinéma comme thomas dutronc moi ça me donne la chiasse la gastro anti rythme garçon s'il vous plait la même chose sous les panneaux solaires la popularité des acteurs chanteurs face aux artistes peintres

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6 février 2012

on sert les dents j’ai une profonde addiction

 
 
 
 
 
 
 
 
on sert les dents
j’ai une profonde addiction
pour les chaussures des femmes
identifiée par un problème
qui n'est pas
moi  
deux filles
trois sœurs
une mère
j’ai
une tendresse toute particulière
et quelques plaies dans le nombril
madame s’il vous plait
monsieur  
j’aime bien les tonnes de fer sous la fenêtre
les autres sont la raison de notre malheur
je n’aurais jamais le temps d’écrire
l’histoire de l’homme et de la femme
couchés  
je vois toujours la même l’épave
coulée dans un mur
un zébulon qui saute de sa chaise
comme une petite chatte
j’aimerais bien qu’on me propose
une histoire
où on me brûle les ailes
comme si devant nous
tout était possible
cette conscience là
du verbe aimer
prendre et perdre
et je m’enfuis déjà
est-ce une langue
un appui
et voilà
que je suis toucher à mon tour
par la grâce confidentielle
d’un trafic d’ombres et de lumières
ça laisse un drôle de goût
dans la bouche
l’amour
quand je le regarde en bas
j’ai la trouille
moi de lui
je passe une partie de mon temps
dans la violence
j’aime le coton
la balustrade glacée qui fait mal
aux coudes
je suis obsédé par les tombes
des jeunes gens suicidés
bientôt c’est mon anniversaire
c’est moi
qui crie
sur la photo
du verbe crier
mon père est dans son atelier
je comprends tout maintenant du vide
et des falaises
en nous
j’avais un corps
je n'avais pas fait attention
une corde à sauter
un trou dans l’état
amoureux
je m’identifie à des sentiments vrais
pour jouer des scènes
dans mon histoire
je n’avais pas froid aux yeux
allez
suranné
supprime pause
il faut y aller maintenant
dans l’abdomen des choses
et des guêpes
afin que je progresse
et je retombe
parfois mal
fragile fragile
oui c’est ça  
c’est très émouvant
quand elle
nous dit ça l’actrice
à la découpe  
elle a un super rôle de merde
car elle ne pleure
quasiment jamais
entre les lignes
elle n’écrit pas
je ne vois pas
la projection des sentiments
avec ses yeux
un peu perdus
qui défilent
au féminin
sur le papier glacé
et je la crois
à cause d’une blessure
qu’elle s’était faîte
aux genoux à la cuisse
en l’embrassant 
j’ai passé une journée
avec moi
sur la grande roue
l’écart que j’avais fait
entre le ciel et moi
était malade
et super beau
je tombe sur des photographies
que je ne peux pas vous montrer
maintenant la vie réelle est là
elle dégage une impression
de déjà vue
qui me sert à découvrir
elle dans son bain
nue
en attente de paiement
un livre emblématique
sur le plaisir et sur la mort
car je ne réponds plus de rien
ni de l’amour
l’amour est une implication
de couleurs dépecées
par un soleil
très central
qu’on déchire avec les dents
par manque de temps
de cheveux et d’inertie
je sens la chambre de la fenêtre
derrière moi
la vie est un spectacle de tissu
mobile
vingt cinq mille roses
+ 25 000 roses
font
deux2
que je ne vois plus  
5 février 2012

détection des angles morts cohabitables et lents

 

 

détection des angles morts
cohabitables et lents
dans la nature si parfaite
et si juste
où nous mourrons chaque jour un peu
les beaux jours
les jours heureux m’ont bouleversé
dans leur rythme
quand votre mère était gravement malade
dans l’homme que vous êtes aujourd’hui étrangement seul
je ne savais plus rien une gomme
une goutte importante de soleil
vient butter mon front
mais j’ai une voiture
une marre et une télévision
en face de moi
l’œil du guetteur
j’ai tenté plusieurs fois de dire
ce que je ne pense pas
peut-être c’est chaud
et délicat
je prends ma voiture
les femmes s’habillent de plus en plus comme des putes
c’est consensuelle et dégradant
on le sent très bien
dans le cœur des gens
des petits voiles administrés
plus personne n’ose plus rien
abordé
on baisse les yeux comme ça
vous ne me regardez plus
on rêve de petites culottes roses transparentes
sur des séjours linguistiques
la guêpe devient un avantage
on ne garde pas souvent
les mêmes souvenirs
les hommes regardent des films porno
et bandent dans le collimateur
des ondes et des mauvaises images
bonne chance
et vont sur des sites gay
pour se masturber
en moins de cinq minutes
c’est plus rapide et c’est plus simple
c’est comme le monde
et vous pas
tout doit aller très vite
il y a la bonne case à cocher
sur les sites hétéros
j’ai noté ça quelque part
sous la peau
tout près de notre région
de ses produits manufacturés
il y a 355 mecs pour 88 femmes
moches et grosses
pour la plupart du temps
qui n’ont que l’embarras du choix
pour voir une queue double
en plan large
sur grand écran
en moins de cinq minutes trente
et gratuitement
en +
la bonne veine du bonobo
nous sommes les singes de la sagesse voilà la catastrophe
voila le monde dans lequel nous vivons
un peu plus personnel
que toi  
le désir est déjà tué d’avance
une centaine de fois
on jute devant un mec
en train de se foutre
un gros gode en caoutchouc dans le cul alors que nous rêvions nous
de la peau
d’une jeune fille
belle et douce
avec des mouvements
ondulatoires
un peu sexe
sinon demain
l’entrée des cimetières sera gratuite pour tout le monde
31 janvier 2012

à la base je voulais faire un livre sur l’amour

 

 

 

 

 

à la base je voulais faire un livre sur l’amour mais je n’ai pas réussi il est deux heures du matin c’est la fin du modèle et de la reproduction je ne vais pas mieux mourir je suis le dernier écrivain qui n’a pas été édité c’est fini le fil est décousu dans son existence l’apocalypse c’est quelque chose de difficile à raconter et tu m’as dit je t’aime au loin la gare est tout à fait convenable je voulais être chauffeur de train il faut voir ça la canopée jouit de la lumière et des canyons ça change de roi les gens sont des espèces d’objet hallucinogène sur la question de l’amour et la question du corps il n’y a pas eu d’accident depuis des millions d’année pourquoi les gens ont choisi la méchanceté de vivre la micro résistance les violents combats le tic tac c’est la pendule je n’ai pas fait d’enfant ni le bien ni le mal il n'y a pas grand fleur il y avait le pont pour partir d'une beautée d'une force ici maintenant il n'y a pas d'étoile polaire ce soir le ciel est couvert

29 janvier 2012

en premier il y a zahia le monde tel qu’il est

 
 
 en premier
il y a zahia
le monde tel qu’il est
dans ses yeux
la chronique de paris plage et des baudruches
mais non je n’aime rien
mon pauvre amour
l’histoire se répète
elle est devant nous
à voir
tu es la réincarnation de l’homme pute
mis au monde pour l’argent et le fric
la fausse colère
si c'est vraie
ce qu'on nous dit
tu m’en donnes dans la bouche de ta chatte afin qu’elle me nage et m’engloutisse à tout jamais ta peau est comme une secte pour les pauvres gens qui sont comme nous  
réducteurs lents et courbes
tous les soirs je n’essaie pas grand chose
c’est bien
ça ne progresse pas toujours
l’ennemi qui est en nous
action
le suicide est une nouvelle porte qui s’ouvre en face de moi comme la création d’un tableau
d’un hymne d’une influence
mais il ne faut pas l’écrire ce grand moment d’émotion qui passe dans nos têtes comme un vent de chaloupe   
moi aussi j’aurais aimé être une pute pour réussir dans le monde des affaires
un artiste sur le marché culturel français et international  
baisser ma petite culotte jaune et bleue devant ce monde fini et finissant sa course là devant nous
la version gymnase et dynamique
le mouton c’est la lenteur
mais comme j'ai eu froid hier
l’eau c’est le fil d’une chanson d’un texte et des blessures imaginaires
entre guillemets normales
j’aimerais pourrir devant des roses un peu physiques et cérébrales
empoisonnées aussi par le tissu des atomes et des dérives
france 2 point fr
pour une soirée en directe
on n’en demande qu’à en pleurer
dit l’aveugle
j’aimerais baiser la première jeune femme qui me plaira sans payer ni pouvoir ni argent
ni contrôle
ici on casse une vie en trois jours
ici on peut réussir en baissant sa culotte devant un mec chauve gras et méchant
ici on peut faire un film avec un enfant trisomique et le soir même l'actrice peut manger dans un très bon restaurant grâce à la trisomie 21 et tout le monde est content et tout le monde applaudit trouve ça très beau normal et juste
l’actrice voudrait refaire un film au cinéma et du théâtre
après
si elle trouve le temps
prouve le moi que tu pourrais vivre un an sans relâche avec un enfant trisomique dans les bras pour lui torcher le cul lui dire je t’aime lui dire que la télévision n’est pas morte
un soir sur 2
j'aimerais jouer un rôle dramatique
mon trésor
qu’est-ce que tu cherches sur le dos des acteurs masculins qui ont le pouvoir sur tout aujourd’hui
dans nos villes
panneaux publicitaires colonnes et murs blancs soucieux de nous faire passer des messages sur comment devenir pute
peut-être est-ce un mouvement social inaudible et sein
je ne crois plus en quelque chose de bien précis de stables et de précieux
c’est la fin de la soirée 
j’attends l’heure
j’ai plus d’inquiétudes que de plaisirs
tu sais j’aimerais être comme toi zahia
une pute un peu facile et simple quand tu ouvres la bouche pour vendre de la lingerie très pure et jolie à écouter sur la peau des femmes blanches et noires
glisser avec toi jusqu'au troisième étage
la recherche des émotions pures comme des images qui passent dans le silence et dans le calme des mouvements qui passent bêtement dans l’expérimentation des corps vides que je baise en extra large plan avec mes mains creuses je fais un geste sourd
je fais des grimaces je suis en composite je m’exprime comme je peux j’aimerais être comme elle
une posture d’un seul coup baisable à toute heure de la nuit et de la journée sur le timbre des cordes vocales de la voix sur qui tous les malheurs tombent et arrivent
un sexe cache
je tape à la verticale des mondes extraordinairement plats
je m’enlise de ne pas être une pute non coupable et morte de ce que je ne suis pas
je m’amuse pas j’enchaine des courbes et des limites
je revois les gens autour de moi qui me crachaient dessus de la lumière très cruelle avec de la mélancolie douce aussi
de la petite musique qui passe en boucle sur l’envie d’être quelqu’un d’autre
j’ai rêvé et j’ai vu celle-là se perdre pour me foutre un doigt dans le cul et retirer toute la merde du monde qui coule en vous
avec le maitre d’arme
je suis très inquiet quand l’orthographe se termine
il y a un rythme à ne pas dépasser qui ne cesse jamais de nous quitter
nous vivons dans quelque chose de pathétique et de froid qui est vraiment excellent
alors transforme-moi en jupe hystérique en matador embarrassé d’être une femme devant la force de l’homme qui est représenté dans l’arène par un taureau de combat pour ne pas sauver l’autre
nous sommes sur des individus
entre une rambarde et un pylône
ne m’aime pas
j’aime pas mes cheveux ni ta voix ni ma queue respiratoire
un soleil planté dans le cœur des hommes pour vivre après la mort la précision  
un sang coule dans nos ventres larmoyants et verts de merde
nous ne connaissons plus le danger immédiat du doute et des solitudes et c’est plus fort que moi l’amour est mort avec ses dents cassés dans ce monde de chien
j’ai fait pipi dans mes mains pour avoir chaud
je suis voyeur en train de gigoter dans mon lit presque mort un peu comment j’ai pu attendre si longtemps la reconversion dramatique du miasme et du théâtre
ou chaque détail est important
est une consécration
petit lapin en terme de phrases
on sent une intention particulière
j’y ai pris goût au monde infecte dans lequel je suis
dans la grande machine assez étale
à grands coups de cage en singe
je m’attrape à la nature agricole
un homme sort le matin
le monde et sa morale et c’est assez joli
j’écoute et ça ne marche pas
je l’ouvre par le côté je bande dans une poupée gonflable pas encore commencée par ma bouche qui me fait mal
cette excellence du travail
zahia tu es la belle reconversion féminine et de la femme des horizons lointains et bien présents
quand bien même tous les trois nous étions nus malades et pâles
dit libération
orchestra pour rébondir
le jeu
je ne m’aime pas à mourir
baiser oui c’est ça la force d’un trou l’amour la profondeur la mort
j’aimerais toucher de la peau mourante pour être une pute
c’est très violent
zahia vous êtes ma condition sine qua non pour réussir socialement dans cette société de merde
il faut savoir doser
ça me casse les couilles
où êtes-vous
dans cette école chrétienne
super bien
 
 
 
 
 
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